Les tables de mes vacances, je t'en ai déjà parlé, ailleurs. Et je t'avais d'ailleurs promis à cette occasion du très bon pour fêter le retour des Mercredis gourmands... Le grand moment est enfin arrivé !
Pour replanter le décor, je te rappelle que nous étions partis pour quelques jours dans le nord puis en Belgique. Et avec Petit C., nous sommes ce que l'on peut appeler des fines gueules : on aime manger, on adore bien manger, on se damnerait pour très très bien manger ! C'est pour ça qu'être aussi près de La Laiterie, le restaurant étoilé de Benoît Bernard, chef atypique s'il en est, et ne pas en profiter pour aller goûter sa cuisine, c'était à nos yeux de la folie pure !!!. Mais si, Benoît Bernard, tu vois forcément qui c'est...
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Le colosse baroudeur aux dread-locks !
Gros gros gros craquage, pas du tout prévu dans le budget de nos vacances mais il en va pour nous des bonnes tables comme pour d'autres des montres de luxe ou des fringues de marque : on ne sait absolument pas résister. Et puis, histoire de se trouver encore une excuse, on sentait que ce long week-end partait sur de bien mauvaises bases en matière de météo, il nous fallait donc trouver une façon de mettre du soleil dans nos cœurs.
Et, en parlant de soleil, nous avons eu une chance inouïe : le seul rayon de nos vacances, c'est ce jour-là qu'il a choisi de nous honorer de sa présence ! Ce qui nous a permis de profiter de la superbe terrasse du restaurant.
Du mobilier en teck, de superbes nappes en coton blanc, des fontaines ici et là, des parasols et des stores pour nous protéger du soleil, beaucoup d'espace entre les tables installées autour d'un bel olivier... Tu es à peine assis que tu te sens déjà dans un lieu d'exception.
Une carte très originale, en altuglas, de celles qui taisent les prix des menus aux dames...
Notre choix se porte sur le menu du marché, j'ai presque honte de le dire, mais ceci n'est rien qu'une question d'argent... C'est le plus abordable.
À l'apéritif, nous optons chacun pour un verre de vin. Ils seront accompagnés de deux amuse-bouche : de belles lamelles de saumon mariné, et des boulettes d'agneau façon pan bagna, premier coup de cœur grâce à un assaisonnement parfait.
En entame du repas, on nous sert du maquereau tiède en aïoli, accompagné de linguine, de coques et d'œufs dont je ne me souviens plus s'ils étaient de truite ou de saumon. Un surprenant ravissement pour les papilles !
Je profite de cette entrée en matière pour te montrer notre table. Tu noteras que nous ne nous mouchons pas du coude : nous buvons de la Chateldon, l'eau des rois, la reine des eaux, dans des timbales en argent. Quant aux petits pains individuels, c'est à toi de les choisir parmi plusieurs variétés toutes aussi délicieuses les unes que les autres.
L'entrée arrive. Il s'agit d'un foie gras poêlé, accompagné de girolles sautées aux pignons, et d'une crème de coco tiède. Euh, coco, le haricot, pas la noix ! Une association toute en douceur, j'ai beaucoup aimé moi qui, d'ordinaire, n'apprécie que très modérément le foie gras chaud.
En plat, du homard...
Un demi-homard chacun, accompagné d'une fleur de courgette farcie, au foie gras notamment, d'un petit sauté de légumes (rattes, fèves, asperges vertes) et d'un filet de jus délicieux... Pfff... Comment te dire...!
En guise de pré-dessert, un gaspacho de fruits rouges accompagné d'une quenelle de crème glacée vanille maison.
Vient enfin le dessert : une coupe de fraises de Phalempin accompagnée d'un sorbet ananas-pamplemousse-basilic et d'une chantilly vanillée maison.
Un dessert qui peut sembler d'une simplicité déconcertante à première vue mais un des plus ultimes délices qu'il m'ait été donné de goûter : les fraises sont divines, et le sorbet, moi qui suis plus amatrice de salé que de sucré, je crois que j'en garderai un souvenir très fort et très précis jusqu'à la fin de mes jours... Une explosion de saveurs, d'un raffinement extrême, j'en ai été toute retournée.
Avec le café, une petite assiette de mignardises, plutôt classiques : mini-financiers aux griottes, canelés, et tuiles au caramel.
Et un panier de fruits de saison : des pêches plates, des abricots, des prunes et de grosses cerises bien noires, une façon originale et rafraîchissante d'achever un repas comme celui-là.
Ainsi s'achève ce formidable repas, qui nous laisse l'un comme l'autre totalement émerveillés.
Mes impressions, en vrac : un endroit qui a une identité, une vraie personnalité, un accueil et un services adorables et prévenants, une cuisine de cœur, un chef impressionnant et charmant, très nature, et finalement, un menu au prix plus que correct, vu la qualité, la fraîcheur et la noblesse des produits le composant.
Nous avons été totalement conquis par La Laiterie, et ce moment restera comme un grand moment de cet été 2011.
Pour mes Mercredis gourmands, ailleurs.
*
Et, en parlant de soleil, nous avons eu une chance inouïe : le seul rayon de nos vacances, c'est ce jour-là qu'il a choisi de nous honorer de sa présence ! Ce qui nous a permis de profiter de la superbe terrasse du restaurant.
Du mobilier en teck, de superbes nappes en coton blanc, des fontaines ici et là, des parasols et des stores pour nous protéger du soleil, beaucoup d'espace entre les tables installées autour d'un bel olivier... Tu es à peine assis que tu te sens déjà dans un lieu d'exception.
Une carte très originale, en altuglas, de celles qui taisent les prix des menus aux dames...
Notre choix se porte sur le menu du marché, j'ai presque honte de le dire, mais ceci n'est rien qu'une question d'argent... C'est le plus abordable.
À l'apéritif, nous optons chacun pour un verre de vin. Ils seront accompagnés de deux amuse-bouche : de belles lamelles de saumon mariné, et des boulettes d'agneau façon pan bagna, premier coup de cœur grâce à un assaisonnement parfait.
En entame du repas, on nous sert du maquereau tiède en aïoli, accompagné de linguine, de coques et d'œufs dont je ne me souviens plus s'ils étaient de truite ou de saumon. Un surprenant ravissement pour les papilles !
Je profite de cette entrée en matière pour te montrer notre table. Tu noteras que nous ne nous mouchons pas du coude : nous buvons de la Chateldon, l'eau des rois, la reine des eaux, dans des timbales en argent. Quant aux petits pains individuels, c'est à toi de les choisir parmi plusieurs variétés toutes aussi délicieuses les unes que les autres.
L'entrée arrive. Il s'agit d'un foie gras poêlé, accompagné de girolles sautées aux pignons, et d'une crème de coco tiède. Euh, coco, le haricot, pas la noix ! Une association toute en douceur, j'ai beaucoup aimé moi qui, d'ordinaire, n'apprécie que très modérément le foie gras chaud.
En plat, du homard...
Un demi-homard chacun, accompagné d'une fleur de courgette farcie, au foie gras notamment, d'un petit sauté de légumes (rattes, fèves, asperges vertes) et d'un filet de jus délicieux... Pfff... Comment te dire...!
En guise de pré-dessert, un gaspacho de fruits rouges accompagné d'une quenelle de crème glacée vanille maison.
Vient enfin le dessert : une coupe de fraises de Phalempin accompagnée d'un sorbet ananas-pamplemousse-basilic et d'une chantilly vanillée maison.
Un dessert qui peut sembler d'une simplicité déconcertante à première vue mais un des plus ultimes délices qu'il m'ait été donné de goûter : les fraises sont divines, et le sorbet, moi qui suis plus amatrice de salé que de sucré, je crois que j'en garderai un souvenir très fort et très précis jusqu'à la fin de mes jours... Une explosion de saveurs, d'un raffinement extrême, j'en ai été toute retournée.
Avec le café, une petite assiette de mignardises, plutôt classiques : mini-financiers aux griottes, canelés, et tuiles au caramel.
Et un panier de fruits de saison : des pêches plates, des abricots, des prunes et de grosses cerises bien noires, une façon originale et rafraîchissante d'achever un repas comme celui-là.
Ainsi s'achève ce formidable repas, qui nous laisse l'un comme l'autre totalement émerveillés.
Mes impressions, en vrac : un endroit qui a une identité, une vraie personnalité, un accueil et un services adorables et prévenants, une cuisine de cœur, un chef impressionnant et charmant, très nature, et finalement, un menu au prix plus que correct, vu la qualité, la fraîcheur et la noblesse des produits le composant.
Nous avons été totalement conquis par La Laiterie, et ce moment restera comme un grand moment de cet été 2011.
Pour mes Mercredis gourmands, ailleurs.
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